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Plus de 2500 personnes lors de la manifestation contre les violences de genre !

Le 24 novembre 2024, plus de 2500 personnes ont arpenté les rues de Bruxelles pour visibiliser et dénoncer les violences envers les femmes, les minorités sexuelles et de genre et les enfants.  Qu’il s’agisse de violences verbales, physiques ou sexuelles. En Belgique, on dénombre 21 féminicides en Belgique pour l’année 2024. Soit le meurtre de femmes basé sur leur genre

L’occasion de rappeler à nouveau que ces violences, ce ne sont pas des actes isolés, elles s’inscrivent dans un contexte de violences patriarcales et systémique qui les engendre et les banalise. Des violences renforcées par les autres oppressions comme le racisme et le validisme.
Pour lutter contre ces violences, la Belgique doit mettre en place une politique globale, coordonnée, à tous les niveaux de pouvoir. 
Malgré des avancées obtenues via le Plan d’action national contre les violences de genre (PAN 2021-2025), le gouvernement précédent, dit de la Vivaldi, a attaqué les droits des femmes à de nombreuses reprises, les exposant à d’avantage de violences.
Or on sait que la précarité empêche les femmes de quitter un partenaire violent.
La plateforme Mirabal, regroupant plus d’une cinquantaine d’associations, a élaboré un Mirabal eisen_revendications 2024 à destination des pouvoirs publics. Parmi celles-ci, la mise en place d’un plan d’action nationale contre les violences faites aux enfants, y compris les violences sexuelles et l’inceste.
La plateforme a tenu à affirmer sa solidarité aux luttes des femmes du monde entier. Palestiniennes, aux ukrainiennes, aux iraniennes, aux soudanaises, aux américaines et aux nombreuses autre. Les violences patriarcales ne s’arrêtent pas aux frontières. La plateforme rappelle à la Belgique les engagements pris par rapport aux conventions internationales dont la convention d’Istanbul qui garantit la protection des femmes victimes de violences, qu’elles soient en parcours migratoire ou sans papiers.
Un réel investissement dans les programmes de prévention primaire, pour agir directement sur les causes des violences, et empêcher qu’elles ne surviennent est également demandé.

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