Les femmes* en situation de handicap sont entre 2 à 10 fois plus exposées aux violences que les femmes valides ou les hommes en situation de handicap. Il est donc fondamental qu’elles puissent être actrices de leur propre sécurité. C’est pourquoi Garance organise depuis plusieurs années déjà des stages d’autodéfense pour les femmes* en situation de handicap (physique, auditif, visuel, intellectuel).
S’il reste encore beaucoup à faire, nous mettons tout en en oeuvre pour que nos formations, nos communications, nos outils pédagogiques ou encore nos locaux soient accessibles à toutes les femmes* en situation de handicap. Notre salle de stage est désormais équipée d’un système de boucle à induction magnétique et nous disposons d’une boucle à induction portative pour les formations qui se donnent dans d’autres locaux que ceux de Garance.
Garantir l’accessibilité du site internet et de nos communications permettra l’inclusion effective des femmes en situation de handicap et améliorera leur capacité à se protéger des violences sexistes et validistes.
- Pour accéder à notre contenu en Facile à Lire et à Comprendre
- Pour accéder au contenu en audiodescription
- Pour accéder aux vidéos en Langue des signes francophone de Belgique (LSFB)
Pour prévenir les violences faites aux femme* qui vivent avec un handicap, il ne suffit pas de renforcer les femmes ; il faut aussi changer le contexte dans lequel elles vivent. C’est pourquoi nous voulons sensibiliser – par des événements, des publications et des rencontres – le grand public au sexisme et au validisme. Nous poursuivons également un travail de sensibilisation et de plaidoyer auprès des secteurs de lutte contre les violences, du handicap et féministes ainsi qu’auprès des décideurs et décideuses politiques autour de la question des bonnes pratiques en matière d’accessibilité afin que soit garanti l’accessibilité et l’inclusion des femmes* en situation de handicap aussi bien au programme de prévention primaire des violences basées sur le genre qu’aux services d’accompagnement des victimes. En outre, il est essentiel que les professionnels et professionnelles des services d’aide soient aussi sensibilisé·e·s à identifier les violences basées sur le genre.