Garance travaille depuis de nombreuses années sur les questions de violence, genre et handicap. Les femmes vivant avec un handicap sont confrontées, en moyenne, plus souvent à des violences que les hommes en situation de handicap et les femmes valides. L’intersection de genre et de handicap les rend particulièrement vulnérables, et la prévention primaire doit leur apporter des outils concrets afin qu’elles puissent (re-)prendre leur sécurité en main.
En 2018, Garance a mené un projet qui visait à former un groupe de femmes vivant avec un handicap intellectuel à animer des ateliers de sécurité avec leurs paires. Les actions de sécurité, les limites et la sécurité en rue et à la maison sont les sujets traités de manière interactive dans ces groupes.
Les résultats de ce projet ont été présentés au grand public lors d’une journée d’action et d’étude le 15 octobre 2018 à Amazone. Voici les présentations de trois intervenant.e.s, traduites en Facile à lire et à comprendre :
- Michel Mercier, Université de Namur : Les représentations sociales dévalorisantes des femmes déficientes intellectuelles : Comment et avec qui les dépasser pour lutter contre les violences ?
- Irene Zeilinger, Garance : Les violences faites aux femmes qui ont un handicap intellectuel.
- Ann Van den Buys, Persephone : Le travail pionnier des femmes porteuses de handicap